Dans leurs rôles respectifs d’employeur et de syndicat, les deux parties concernées ont un intérêt marqué à ce que leurs relations soient et demeurent cordiales, professionnelles et mutuellement bénéfiques. Le Syndicat de l’Agriculture a toujours manifesté sa volonté de travailler de façon constructive avec la direction lorsque les conséquences qui en découlent s’avèrent être à l’avantage de ses membres.
Nous nous félicitons donc de prendre connaissance de nouvelles selon lesquelles l’employeur reconnait et respecte le rôle constructif que joue le Syndicat sur les lieux de travail. Un message précis en ce sens a été envoyé à l’ensemble des gestionnaires par Colleen Barnes, la toute nouvelle vice-présidente des Ressources humaines de l’Agence.
La note de service intitulée Message de la vice-présidente des Ressources humaines aux gestionnaires à propos de la reconnaissance de la participation à des activités syndicales à l’ACIA, vaut la peine d’être reproduite ci-après :
La direction et les syndicats partagent les mêmes intérêts et responsabilités à garantir un milieu de travail sain et respectueux, et à promouvoir des relations de travail productives et positives à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).
Les réunions des comités de consultations syndicales patronales (CCSP) constituent un cadre idéal au sein duquel les représentant(e)s du syndicat et de la direction peuvent collaborer à la recherche de solutions aux problèmes du milieu de travail, et où les représentant(e)s des syndicats peuvent communiquer à la direction les préoccupations de son personnel. Au cours de ces réunions, l’employeur et les représentant(e)s des employé(e)s peuvent discuter des changements prévisibles à l’Agence. Les consultations informelles lors de conversations au niveau local sont tout aussi importantes et devraient donc être encouragées, dans le but d’aborder les enjeux avant qu’ils ne deviennent des problèmes.
Les employé(e)s qui sont devenu(e)s des représentant(e)s de syndicats ont pu tirer des avantages de leurs fonctions, notamment mieux connaître l’Agence, représenter des collègues de la même unité de négociation, renforcer leur sens des responsabilités et leurs aptitudes à communiquer, ou encore suggérer de précieuses améliorations à l’Agence tout en tenant compte des difficultés auxquelles la direction est confrontée.
Les gestionnaires de l’ACIA qui prennent part à de telles consultations avec les syndicats, et suivent des cours de formation en relations de travail, sont mieux à même de comprendre le rôle que jouent les délégué(e)s syndicaux(cales) au travail.
Les représentant(e)s désigné(e)s des syndicats qui prennent part à des activités découlant des réunions des CCSP peuvent avoir besoin d’une période de temps raisonnable pour se préparer et assurer les suivis pertinents. Les gestionnaires devraient par conséquent prendre en compte cette situation.
En sus de ces commentaires à la fois positifs et nombreux, la reconnaissance et la promotion, par Coleen Barnes, du rôle des représentant(e)s syndicaux(cales) au travail sont autant d’éléments qu’il vaut la peine de souligner, et que nous accueillons favorablement.
Sur la base d’un tel engagement à renforcer les relations de travail, le Syndicat de l’Agriculture s’attend à une nouvelle ère marquée du sceau du respect mutuel et de consultations syndicales patronales constructives et ce, à tous les niveaux de l’ACIA !