Les membres du Syndicat de l’Agriculture faisaient partie des quelques 100 000 fonctionnaires fédéraux et fédérales qui ont voté, à la majorité, en faveur des nouveaux contrats.
Notre agent négociateur, l’Alliance de la fonction publique du Canada, a publiquement annoncé les ententes « sans concessions » le 13 avril. Celles-ci couvrent les classifications regroupées dans quatre grandes unités de négociation : Services des programmes et de l’administration (PA), Services de l’exploitation (SV), Services techniques (TC), et Enseignement et bibliothéconomie (EB).
Robyn Benson, présidente nationale de l’AFPC, a déclaré à cette occasion être « fière de nos équipes de négociation qui ont tenu bon au cours des longues et pénibles années passées à la table ».
Les conventions collectives de quatre ans, qui arriveront à échéance en 2018, prévoient des augmentations salariales générales de 1,25 pour cent pour chacune des années, plus d’autres rajustements salariaux spécifiques aux unités de négociation et classifications.
Par ailleurs, l’AFPC a mis en exergue un certain nombre « d’avancées importantes » :
- Les articles sur les congés de maladie sont inchangés. Les parties ont négocié un protocole d’entente prévoyant la mise en place d’un groupe de travail qui sera chargé d’avancer des recommandations de mesures visant à améliorer le bien-être des employé(e)s.
- Des améliorations ont été apportées aux mesures de réaménagement des effectifs, lesquelles sont les plus substantielles depuis que l’entente fut signée et incluse comme appendice dans les conventions collectives de l’Alliance en 1998.
- Meilleures dispositions sur le congé pour obligations familiales, y compris pour la famille élargie.
- Création d’un comité mixte chargé de se pencher sur les besoins de garde d’enfants afin d’aider les membres à faire face à leurs obligations familiales.
- Inclusion dans les nouveaux contrats d’un protocole d’entente prévoyant le lancement en 2015 d’un groupe de travail sur la santé mentale.
Au cours des prochaines semaines, l’AFPC rencontrera l’employeur pour signer les nouvelles conventions collectives. À l’exception des salaires, qui sont rétroactifs, les nouvelles dispositions ainsi négociées entreront en vigueur à la date de leur signature, sauf indication contraire.