Un BBQ dans le jardin ou au chalet, voilà l’un des grands plaisirs canadiens qui rejette bien loin les pensées de nos hivers frigides typiques du mois de février ! Toutefois, les amateurs de BBQ en Ontario et un peu partout au pays devraient être sur leur garde du fait que le manque chronique de personnel chargé de l’inspection des aliments pourrait bien avoir de sérieuses répercussions sur la sécurité des aliments et de la volaille qu’ils mettent sur leur gril.

Cette situation hautement dangereuse a été révélée lors d’un sondage sur la dotation en personnel, publié par le Syndicat de l’Agriculture à une conférence de presse à Toronto le 28 juillet. Le tout repose sur un rapport sur la situation des services d’inspection par le personnel de première ligne de l’Agence canadienne d’inspection des aliments et le Rapport de l’ACIA sur les plans et priorités pour 2015-2016.

Selon le sondage en question, les équipes d’inspection de la région de Toronto fonctionnent fréquemment avec les deux-tiers seulement du nombre requis d’inspecteurs et d’inspectrices de l’abattage. Les régions du centre et du sud-ouest de l’Ontario elles-aussi fonctionnent avec un nombre d’inspecteurs et d’inspectrices inférieur à celui qu’il leur faudrait pour garantir le respect des exigences en matière de sécurité.

« En raison de la rapidité avec laquelle on veut procéder à des compressions dans le programme actuel d’inspection de l’abattage, aucune évaluation adéquate du risque qu’entraîne le nouveau programme n’a été entreprise.

« Entre-temps, l’Agence laisse l’inspection actuelle de l’abattage se réduire comme une peau de chagrin, refuse de combler les postes vacants et ferme les yeux sur les établissements d’abattage qui fonctionnent avec des équipes d’inspection à court de personnel.

« Nous allons tout droit au désastre ! Ces circonstances nous remettent en mémoire les événements tragiques qui ont mené à la crise de la listériose de Maple Leaf qui a entraîné la mort de 22 personnes qui ne se doutaient de rien. »

Selon Bob Kingston, la réponse consiste pour le gouvernement Harper à augmenter les effectifs chargés de l’inspection de la salubrité des aliments et à les placer en première ligne, là où leurs services sont nécessaires, pour que l’ACIA réponde à ses obligations en matière d’inspection.

Pour lire le texte du communiqué de presse du Syndicat de l’Agriculture, cliquez ICI, et pour le Rapport de l’ACIA sur les plans et les priorités pour 2015-2016, cliquez ICI.