L’AFPC se dit « frustrée et déçue » par les Libéraux qui reprennent les tactiques des Conservateurs à la table des négociations

Quand arrive le moment de négocier un contrat avec les Libéraux de Trudeau, cela revient à « rencontrer le nouveau patron » qui est en fait la réplique de « l’ancien patron » !

Il semble bien que l’attitude adoptée par l’ancien gouvernement conservateur se soit immiscée dans les rangs des Libéraux. En effet, les discussions qui ont eu lieu à la mi-septembre en vue d’en arriver à une convention collective pour nos membres qui relèvent du Conseil du Trésor, n’ont rien donné de très positif et ce, en raison de la position immuable adoptée par les négociateurs et négociatrices de l’employeur.

Robyn Benson, présidente nationale de l’Alliance de la fonction publique du Canada, a publiquement déclaré être « frustrée et déçue » alors que la dernière série de négociations en personne a pris fin, ne débouchant que sur des progrès négligeables.

Elle a ajouté que l’employeur a fait preuve de rigidité sur les questions clés que sont notamment les salaires et les congés de maladie. La mise en service du système de paye Phénix, infesté de problèmes de toutes sortes, ne fait certes rien pour nous rassurer et persuader que le gouvernement pourrait mettre en œuvre un nouveau régime de congés de maladie garantissant des avantages adéquats à nos membres.

Bien qu’aucune autre date pour des négociations n’ait été fixée pour le moment, Robyn Benson a tenu à préciser que l’AFPC n’en reste pas moins disposée à avoir d’autres séances de négociations mais uniquement si l’employeur apporte de profonds changements à son offre.

« Après 26 mois de négociations, nous voulons une convention collective, mais nos membres méritent bien mieux que ce que le gouvernement conservateur précédent proposait. » Nous espérons toujours que les Libéraux finiront par mettre en application l’engagement qu’ils ont pris lors de leur élection, soit de respecter les fonctionnaires.