Les délégué(e)s des sections locales du Syndicat de l’Agriculture n’ont pas perdu de temps pour se mettre au travail dès l’ouverture cette semaine de notre Congrès national triennal à Winnipeg.
Le Congrès – notre organisme de régie suprême – se réunit à un moment où nos membres et les services qu’ils fournissent sont l’objet d’attaques incessantes de la part des Conservateurs.
En effet, le gouvernement de Stephen Harper a unilatéralement éviscéré les négociations collectives alors que celles-ci débutent tout juste en vue de conclure de nouveaux contrats pour nos membres employés par le Conseil du Trésor. À cela il faut ajouter les attaques menées contre notre régime de congés de maladie, la diminution de nos protections dans le domaine de la santé et sécurité, de même que d’autres restrictions à la procédure de règlement des griefs.
Notre président national, Bob Kingston, dans son discours d’ouverture du Congrès, a bien expliqué les défis auxquels notre syndicat va devoir faire face au cours des trois prochaines années.
Les délégué(e)s à ce Congrès vont être amené(e)s à prendre des décisions lourdes d’importance sur la structure de notre Syndicat et l’orientation qu’il va lui falloir suivre. Depuis notre dernier Congrès de 2011, nous avons perdu quelque 2 000 membres. La suppression de ces emplois s’est effectuée sans que soient prises en compte les conséquences qu’elles auraient sur le bien public ni sur la prestation des services.
Robyn Benson, présidente nationale de l’Alliance de la fonction publique du Canada, a bien confirmé aux délégué(e)s l’engagement de l’Alliance de la fonction publique du Canada à confronter le programme du gouvernement Harper alors que nous nous approchons de l’élection fédérale de 2015.
Les photos qui accompagnent cet article illustrent quelques-uns des faits saillants des activités de la journée d’ouverture du Congrès.